Le Trophée Chopard qui récompense et met en valeur les stars montantes du 7ème art semble porter chance à ceux qui le reçoivent. De quoi avoir envie d’en savoir un peu plus.
25 ans de collaboration entre le Festival de Cannes et la Maison Chopard
La palme d’or. Ces termes sont entrés dans l’inconscient collectif, à tel point que personne ne se souvient sans doute que la forme du trophée est un clin d’œil aux palmiers qui bordent la croisette.
Il y a 25 ans déjà, le festival de Cannes entendait se réinventer et avec lui les prix remis aux acteurs et aux actrices, mais aussi aux réalisateurs et autres scénaristes ; hommes ou femmes Pour cela, il a entrepris une collaboration fructueuse avec la Maison Chopard.
Nul besoin d’avoir une connaissance très fine en joaillerie pour connaitre, ne serait-ce que de nom, cette maison suisse qui, à l’origine ne fabriquait que des montres de précision. Avec le temps ; et suite à la rencontre de l’un des descendants du fondateur, avec un joaillier ; l’activité se diversifie et acquiert une renommée internationale.
Les bijoux et les produits Chopard sont des articles de luxe et de bon goût. Les organisateurs de la croisette laissent donc carte blanche à cette maison de renom pour créer des palmes.
Autre demande : faire un trophée spécial, qui sera remis, chaque année à un comédien et une comédienne remarqués et que l’on pense être les futures stars du cinéma.
Depuis le début, les personnes qui se sont vues remettre un tel trophée ont toutes brillé en France, mais aussi parfois à l’international. Cela a été le cas, pour n’en citer que deux, pour Marion Cotillard, l’étonnante interprète de la Môme ou encore Diane Krueger.
Chaque année, des marraines de renom sont désignées pour remettre ce trophée aux personnes désignées. L’année dernière, en 2021, c’est Jessica Chastain qui a eu cet honneur. Il revient cette année à Julia Roberts, l’incandescente interprète du légendaire Pretty Woman.
Mais la cantonner à ce rôle qui a marqué à jamais les esprits est sans doute réducteur, tant la comédienne américaine a de cordes à son arc. Ce n’est, en plus, pas une totale inconnue pour la maison Chopard.
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Julia Roberts et le Trophée Chopard 2022 : une marraine et ambassadrice de choc et de charme
Il est certain que pour Caroline Scheufele, la coprésidente de Chopard, Julia Roberts n’est pas un choix anodin.
Fan de cinéma et appréciant beaucoup l’actrice, cela semble une évidence.
Julia Roberts, avec une filmographie qui ferait rougir n’importe quelle actrice en devenir, un charme intemporel, une silhouette qui ne semble pas supporter l’emprise du temps et une mentalité de business woman présente toutes les caractéristiques qui séduisent la maison Chopard : une femme à l’aise dans son époque et que pourtant, on imagine autant en costume d’époque qu’en salopette et tee-shirt.
Semblant tout mener de front avec brio, c’est la représentation parfaite de la femme d’aujourd’hui, celle qu’entend célébrer Chopard avec ses différentes collections de bijoux.
C’est d’ailleurs pour Happy Diamonds que Julia Roberts a été choisie comme ambassadrice. On peut voir le film sur le site de la maison Chopard et il est bien difficile de voir qui brille le plus : les bijoux au cou, au poignet de la star ou ses yeux plein de malice.
Julia Roberts returned to #Cannes2022 and awarded British-Ugandan actor Sheila Atim and to Scottish actor Jack Lowden at the Trophee Chopard dinner party pic.twitter.com/e6M4w0KpSC
— Reuters (@Reuters) May 20, 2022
Julia Roberts est une habituée de Cannes où, à chaque apparition, elle suscite l’enthousiasme des photographes et des journalistes. Tantôt en robe bohème et les pieds nus, mais avec une énorme émeraude de chez Chopard autour du cou, ici, pour la 75ème édition du festival, en costume noir qui, loin d’affadir sa beauté, la met plus en valeur, elle a pour mission d’offrir le Trophée Chopard à un homme et une femme, qui, de par leur jeu et leur présence à l’écran, laissent à penser qu’ils vont marquer l’histoire du cinéma.
Se voir remettre un Trophée qui a la réputation de porter chance par une aussi belle marraine, ressemble à un conte de fées, surtout quand c’est l’interprète d’Erin Brockovich, de Mange, Prie, Aime ou du Mariage de Mon Meilleur Ami qui le fait. Une marraine qui semble donc parer ses filleuls de tous les dons.
Cette année est sans doute un peu particulière. Elle marque un double anniversaire : les 75 ans du Festival de Cannes, mais aussi donc le 25ème anniversaire de la collaboration avec Chopard. Pour cet événement, le Trophée Chopard ne ressemble pas à l’identique à ceux qui sont habituellement remis.
Si la forme de palme est bien présente, le socle marque la première différence. Cette année, au lieu du cristal de roche, il est en quartz rose, car dans l’antiquité, on associait cette pierre à la beauté et à l’amour.
Ensuite, sur deux des folioles, on peut trouver 100 diamants. 75 sur le premier pour l’anniversaire du festival et 25 sur le deuxième pour les 25 ans d’amour entre la maison Chopard et le 7ème art.
Avant les salles obscures où sont visionnés les films par les professionnels, on peut admirer les bijoux Chopard sur les plus belles actrices. Julia Roberts, donc, bien entendu en Chopard a fait crépiter les appareils photos, mais aussi Frida Aasen, dans une sublime robe au dos-nu, arborant un tour de cou qui lui caressait la chute des reins.
Des boucles d’oreilles avec de magnifiques papillons, mettaient en valeur le visage ciselé de Catrinel Marlon, qui venait présenter le film Les Amandiers.
Des boucles d’oreilles encore, mais toutes autres, superbes sur Aamito Lagum ou encore collier d’émeraude et boucles d’oreilles : la parure semblait presque irréelle sur Salma Abu-Deif qui venait au Festival de Cannes pour Triangle of Sadness.
Plus discret, mais toujours en émeraude, le collier de Philippine Leroy-Beaulieu ou encore atypique ; tout comme la tenue de Soo Joo Park, qui semblait une créature venue d’une autre planète.
Mais n’est-ce pas là le but avoué du cinéma et des bijoux : nous donner une sensation d’irréalité et de merveilleux ?