mardi, avril 23, 2024
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Dépenses énergétiques et vague de froid en France : que de bonnes nouvelles ?

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Les températures douces de la semaine dernière nous font immédiatement remarquer que le dérèglement climatique est bien présent. Cette semaine s’amorce avec une petite vague de froid polaire et des neiges à 300 mètres sur les Vosges alors que les beaux jours printaniers étaient en vigueur au cœur du mois de décembre. Ce froid arrivant est là aussi pour nous rappeler qu’être au chaud à la maison ne se fait pas sans compter sur les flambées du prix du gaz et de l’électricité pour les particuliers.

L’aléas climatique est aussi là pour nous rappeler que les dépenses énergétiques sont devenues insupportables pour les Français. Plusieurs augmentations soudaines de 10% sont venues mettre du plomb dans l’aile des finances de Monsieur Tout le Monde. Voyons ensemble les arguments développés pour faire avaler le prix exorbitant des énergies.

 Le prix de l’électricité : incompréhensible pour un pays autosuffisant

Bien que le risque de Black-Out se faisait pressentir en cas d’hiver soutenu, n’oublions pas que la France produit elle-même 93% de son électricité. Le parc nucléaire pourtant discrédité par la peur de la radioactivité et des catastrophes jouent un rôle moteur. Les énergies renouvelables ainsi que les autres émanant de la transition énergétique viennent elles aussi appuyer cette indépendance énergétique. Cependant, la facture continue de grimper. Alors, où est le problème ?

Le problème se joue effectivement au niveau européen. Car la France ne fixe pas par elle-même les prix. C’est le marché unique européen qui établit la moyenne des prix pour tous les pays en fonction des coûts du charbon, du gaz et de la tonne de CO2. Ainsi, c’est donc l’Europe qui aurait son mot à dire dans un souci de coopération entre les différents états membres dont certains utilisent encore les énergies fossiles comme la Pologne.

Au nom de la péréquation financière et de la suprématie du dictateur européen, le français se fait tout bonnement dicter le prix de son électricité alors qu’elle lui coûte beaucoup moins cher. Ne crachons pas sur l’Union Européenne car elle a aussi ses avantages. Cependant quand il s’agit d’électricité, la pilule a du mal à passer.

 Le gaz et la reprise soudaine des importations au niveau mondiale

Confinement et arrêt des économies pendant la crise sanitaire ont fait baisser le prix du gaz. Or, quand la machine se réenclenche, la demande dépasse toujours l’offre. Il en est de même avec le pétrole où les barils sont produits à la journée et nécessitent des délais supplémentaires pour alimenter toutes les demandes. L’explication se tourne toujours vers le premier marché intérieur mondial qu’est la Chine est qui fait exploser les prix par sa gourmandise en gaz. La France étant dépendante en la matière doit donc se tourner vers trois partenaires que sont la Russie, la Norvège et l’Algérie.

Et là où ça coince un peu plus, c’est l’arme diplomatique gazière qui dégénère avec les Russes lorsque l’on se mêle de leur politique extérieure. Ce qui nous fait rappeler qu’il ne faut pas trop chercher des noises à Vladimir. Quant à la Norvège, l’arrêt des productions ces derniers mois doivent permettre de réadapter progressivement la machine quand l’Algérie fournit la France via ses gazoducs de Fos sur Mer.

Voici en l’occurrence les causes plausibles au déferlement des tarifs du gaz lorsque le froid frappe à notre porte.

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