Dans le vaste monde des activités de plein air, l’adrénaline et l’aventure sont souvent recherchées par ceux qui cherchent à échapper à la routine quotidienne et à se connecter plus intimement avec la nature. Des sauts vertigineux en parachute aux immersions profondes sous-marines, ces expériences promettent non seulement des sensations fortes mais aussi une manière unique de tester ses limites.
Cependant, avec la quête de l’extraordinaire vient un ensemble de risques, certains perçus plus grands qu’ils ne le sont réellement, tandis que d’autres activités s’avèrent être de véritables dangers, menaçant la sécurité, voire la vie, de leurs adeptes. Avec cet article, vous saurez quels activités sont réellement dangereuses, et lesquelles ne le sont au final pas vraiment !
Ce que vous devez retenir :
- Activités de plein air à sensations fortes comme le saut en parachute et le saut à l’élastique présentent des risques, mais grâce à des normes de sécurité strictes et une réglementation adéquate, les incidents graves restent relativement rares.
- Des activités comme la via ferrata et le canyoning, bien que perçues comme dangereuses, sont en réalité relativement sûres avec des équipements de sécurité adéquats et une supervision appropriée.
- Cependant, des activités comme le Base Jumping, l’alpinisme, l’ULM et la plongée sous-marine présentent des risques plus élevés, notamment en raison de facteurs tels que la proximité du sol, les conditions météorologiques, les défaillances de l’équipement et les erreurs humaines.
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Ces activités que l’on croit dangereuses mais qui ne le sont pas
1. Le saut en parachute
Le saut en parachute est souvent perçu comme une activité à haut risque en raison de sa nature extrême. Cependant, par rapport à d’autres sports extrêmes, le taux de mortalité dans le saut en parachute est relativement faible grâce aux avancées technologiques, aux équipements de sécurité améliorés, et à une formation rigoureuse.
Les statistiques montrent que les accidents mortels en parachutisme sont rares. Selon l’United States Parachute Association (USPA), le taux d’accidents mortels est d’environ 1 pour 100 000 sauts, ce qui en fait une activité moins dangereuse que de nombreux autres sports extrêmes.
Les causes principales d’accidents en parachutisme incluent des erreurs de pilotage de voilure, des collisions en air ou au sol, et des problèmes d’équipement. Cependant, la majorité des sauts en parachute se déroulent sans incident, surtout lorsque les parachutistes respectent les protocoles de sécurité, utilisent un équipement en bon état, et sautent dans des conditions météorologiques favorables.
2. Le saut à l’élastique
Le saut à l’élastique est une autre activité à sensations fortes qui comporte son lot de risques, mais, comme pour le saut en parachute, les incidents graves restent relativement rares grâce à des normes de sécurité strictes, à une réglementation adéquate, et à l’utilisation d’équipements spécialisés de haute qualité.
Les opérateurs de saut à l’élastique mettent en place de nombreuses mesures de sécurité pour réduire les risques, y compris l’utilisation d’élastiques multiples pour assurer une redondance, des inspections régulières de l’équipement, et des formations approfondies pour le personnel. De plus, les participants sont généralement soumis à des contrôles de santé et de sécurité avant le saut, et des instructions précises leur sont données.
Cela dit, les accidents, bien que rares, peuvent survenir en raison de défaillances de l’équipement, d’erreurs humaines, ou de conditions médicales non détectées chez les participants. Les blessures peuvent inclure des fractures, des luxations, et, dans de très rares cas, des décès peuvent survenir.
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3. La via ferrata
La via ferrata est une activité de plein air qui combine randonnée et escalade, permettant aux participants de parcourir des itinéraires équipés de câbles en acier, échelles, et autres éléments de sécurité fixés à la roche. Conçue pour rendre l’escalade accessible à un plus large public, la via ferrata permet d’explorer des terrains verticaux et des paysages spectaculaires avec un risque réduit, comparé à l’escalade traditionnelle.
En termes de sécurité, la via ferrata est généralement considérée comme moins risquée que l’alpinisme ou l’escalade libre, grâce aux équipements de sécurité permanents installés sur les parcours. Les participants utilisent un baudrier équipé de deux longes munies de mousquetons à fermeture automatique, qui sont constamment attachés au câble de sécurité. Cette configuration minimise le risque de chute.
4. Le canyoning
Le canyoning est souvent perçu comme une activité dangereuse dans l’inconscient collectif, mais avec des pratiques de sécurité appropriées, il s’avère être relativement sûr par rapport à d’autres activités de plein air à risque élevé. Le canyoning combine la randonnée, l’escalade, le saut, la nage, et parfois même des descentes en rappel, le tout dans le contexte des canyons naturels et des cours d’eau.
Bien que cela puisse sembler intimidant, le canyoning utilise un équipement de sécurité spécialisé qui prévient les risques de chutes ou d’accidents graves. Les débutants sont généralement accompagnés de guides expérimentés qui connaissent bien les canyons, y compris leurs dangers potentiels et les meilleures pratiques pour les naviguer en toute sécurité.
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5. La plongée avec les requins !
La plongée avec les requins est une activité d’exploration sous-marine qui permet aux plongeurs de nager à proximité de ces créatures marines souvent mal comprises, dans leur habitat naturel.
Contrairement à l’image terrifiante véhiculée par les films et les médias, la plongée avec les requins, lorsqu’elle est réalisée sous la supervision de professionnels et dans des conditions contrôlées, est extrêmement sûre. Les participants sont généralement encadrés par des experts qui connaissent bien le comportement des requins et choisissent des sites où les espèces rencontrées ne présentent pas de danger significatif pour l’homme.
De plus, des mesures de sécurité spécifiques, comme l’utilisation de cages de protection dans le cas de plongée avec des espèces plus imposantes, garantissent une expérience à la fois exaltante et sécuritaire.
Les activités qui tuent le plus
II. 1. Le Base Jumping
Le Base Jumping est une des activités extrêmes les plus périlleuses, consistant à sauter depuis des points fixes (comme des bâtiments, des antennes, des spans (ponts) et des earth (falaises)) avec un parachute ou un wingsuit. Cette discipline, qui attire ceux en quête d’adrénaline pure et de sensations de vol inégalées, présente cependant un taux de mortalité et de blessures significativement plus élevé que la plupart des autres sports extrêmes.
Risques et causes d’accidents mortels :
- Proximité du sol : Le Base Jumping se pratique à des altitudes beaucoup plus basses que les sauts en parachute traditionnels, ce qui réduit le temps disponible pour réagir en cas de problème avec le déploiement du parachute.
- Obstacles : Les sauteurs doivent souvent naviguer près de structures ou de terrains qui présentent des risques de collision, augmentant le danger de l’activité.
- Défaillance de l’équipement : Bien que rare, une défaillance de l’équipement peut avoir des conséquences immédiates et graves, compte tenu de l’altitude basse et du peu de temps pour corriger le problème.
- Erreur humaine : Les erreurs de jugement ou de technique sont des causes communes d’accidents en Base Jumping, incluant une mauvaise évaluation des conditions ou des erreurs dans le pilotage du parachute.
II. 2. Alpinisme et escalade en montagne
L’alpinisme et l’escalade en montagne sont des activités qui attirent ceux qui cherchent à repousser leurs limites physiques et mentales. Elles offrent des vues spectaculaires et un sentiment d’accomplissement unique. Cependant, ces activités figurent parmi les plus périlleuses des sports de plein air, avec un risque inhérent qui peut conduire à des blessures graves ou même la mort.
Risques et causes d’accidents mortels :
- Chutes : Les chutes sont la cause la plus courante d’accidents mortels en alpinisme et escalade. Elles peuvent être provoquées par une perte de prise, une défaillance de l’équipement, ou des conditions météorologiques défavorables.
- Avalanches : En montagne, le risque d’avalanche est une menace constante pendant certaines saisons. Même avec une planification minutieuse, les alpinistes peuvent se trouver dans des situations où une avalanche se déclenche, souvent avec des conséquences fatales.
- Mal des montagnes : L’altitude peut causer des problèmes de santé graves, tels que le mal aigu des montagnes (MAM), l’œdème cérébral ou pulmonaire d’altitude. Ces conditions peuvent être mortelles si elles ne sont pas traitées rapidement.
- Exposition aux éléments : Les conditions météorologiques extrêmes et le terrain difficile peuvent mener à l’hypothermie, au gel, et à l’épuisement, tous facteurs qui augmentent le risque d’accidents mortels.
- Pierres et chutes de glace : Les alpinistes et grimpeurs sont souvent exposés au risque de chutes de pierres ou de blocs de glace, particulièrement dans les passages plus instables.
II. 3. L’ULM (Ultra Léger Motorisé)
L’ULM, pour Ultra Léger Motorisé, offre une manière unique et exaltante de prendre les airs, permettant de voler de manière plus accessible et plus proche de la nature. Cependant, l’ULM présente des risques qui peuvent entraîner des accidents, parfois mortels.
Risques et causes d’accidents mortels :
- Conditions météorologiques : Les ULM sont particulièrement sensibles aux conditions météo. Les vents forts, la turbulence, ou le mauvais temps peuvent grandement affecter la stabilité et la sécurité du vol.
- Erreur de pilotage : Une erreur de jugement ou de technique de la part du pilote est une cause fréquente d’accidents. Cela peut inclure une mauvaise gestion de l’altitude, une vitesse inappropriée lors des manœuvres, ou une mauvaise appréciation des conditions météorologiques.
- Défaillance mécanique : Bien que les ULM doivent respecter des normes de maintenance strictes, les défaillances mécaniques restent une possibilité et peuvent avoir des conséquences graves en vol.
II. 4. La plongée sous-marine
La plongée sous-marine, bien qu’elle offre une occasion unique d’explorer le monde sous-marin et de se rapprocher de sa faune et flore étonnantes, comporte des risques non négligeables qui peuvent, dans de rares cas, être fatals. Malgré les avancées technologiques en matière d’équipement et une formation approfondie des plongeurs, des accidents mortels surviennent encore, faisant de cette activité l’une des plus dangereuses en termes de mortalité dans le domaine des loisirs en plein air.
Risques et causes d’accidents mortels :
- Maladie de décompression : également connue sous le nom de « bends », elle survient lorsque les plongeurs remontent à la surface trop rapidement, permettant à l’azote dissous dans leur sang de se transformer en bulles gazeuses. Ces bulles peuvent causer des douleurs articulaires, des dommages aux nerfs et, dans les cas graves, la mort.
- Noyade : Paradoxal pour une activité subaquatique, mais la noyade reste une cause majeure de décès en plongée, souvent due à une perte de conscience sous l’eau pour diverses raisons (panique, épuisement, problèmes de santé).
- Problèmes liés à l’équipement : Bien que rare, la défaillance de l’équipement peut entraîner des situations critiques sous l’eau, comme une perte de l’approvisionnement en air.
- Conditions environnementales difficiles : Les courants forts, la visibilité réduite, et les températures extrêmes peuvent augmenter le risque d’accidents.